Cuenca

Marché aux fleurs de Cuenca

Aprés notre fatiguante randonnée sur le chemin de l’inca nous avons trouvé un peu de repos dans la jolie ville coloniale de Cuenca. Celle-ci est en concurrence avec Quito pour être la plus belle ville du pays et ce n’est pas par hasard ! Au cours de promenades sur ses petites rues pavées nous découvrons églises, petits parcs et aussi magnifiques vues des montagnes alentours.
C’est aussi ici que nous avons expérimenté les processions de noël à leur paroxysme ! Voir le reportage suivant.
Les gens débordent de la rue et envahissent le très grand marchés couvert, oú l’on peut à la fois faire ses courses, mais aussi manger, une destination de choix pour les habitants des villages alentours qui viennent à la ville.

Marché de Cuenca

Passée la procession du 24 décembre les rues se vident, tous les magasins ferment, c’est le vide total ! Nous qui étions habitués à des rues toujours pleine de monde, nous voilà maintenant dans une ville presque fantôme !

Immeuble colonial a Cuenca

Evidemment il fut difficile de trouver un restaurant digne de ce nom pour passer le réveillon de noël. Nous nous sommes quand même bien consolés en passant la soirée dans un restaurant italien oú nous nous sommes régalés de pâtes maison (ça changeait du riz !) et autres antipasti. Dur dur de passer les fêtes sans saumon fumé et foie gras !

Repas de noel italien

Enfin il est temps d’en finir avec un malentendu historique: les chapeaux de Panama. Et non, ils ne viennent pas du Panama, mais belle et bien d’Equateur. Et pour cause, ils sont tissé a partir d’une plante fibreuse (et certainement pas de paille) qui ne pousse qu’en Equateur, a un endroit précis.
Fabriquer un chapeau n’est pas de tout repos puisqu’il faut déjà convertir les grandes feuilles vertes en fibres de taille régulière prêtes à être tressées par des artisans experts aux ongles taillés en pointes. Les chapeaux pour femmes mettent en avant des formes et motifs uniques, les chapeaux pour hommes s’apprécient eux selon la finesse du tissage, c’est à dire la petitesse des fibres utilisés. Certains chapeau demandent 3 mois de travail exclusif!
Cuenca est la capitale de négoce de ces chapeaux.

Pour terminer voici en cadeau une petite vidéo d’un groupe de musiciens qui jouait dans la rue le 24 décembre. Observez à droite la vieille indienne impassible.

2 commentaires pour “Cuenca”

  1. Super sympa la petite vidéo ! Ça donne bien envie de danser ! 🙂

  2. ah pas complètement impassible… elle a touché son visage à deux reprises en fin de parcourt!!!!!

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