Le Projet

En bref

Qui ?

Romane et Rémi, 23 ans tous les deux

Quand ?

1 an: de septembre 2010 à septembre 2011

Comment ?

En utilisant les transports et hébergements locaux et en allant le plus possible au contact de la population.

Quoi?

Notre site internet : www.LaRueVibre.org.
Notre brochure, nos cartes de visite.
Expositions de photos et enregistrements au retour.

Combien ?

environ 25 000 €

Qui sommes-nous ?

Romane

Photo de Romane

Etudes

Diplômée en septembre 2010 de Telecom ParisTech et Eurecom, grandes écoles d’ingénieur en Télécommunication

Expériences professionnelles
Mars 2010 à août 2010 – Philips Healthcare – Suresnes

Stage de fin d’étude, recherche en imagerie médicale

Nov 2009-Fév 2010 – Thales D3S – Palaiseau/Sophia Antipolis

Travaux préliminaires de recherche en traitement d’image sur la segmentation et mesure de densité de foule

Juillet-Sept 2009 – Thales D3S – Palaiseau

Stage, travaux de recherche en traitement d’image sur la biométrie de l’iris

Langues

Français, Anglais, Espagnol et Allemand

Musique

Joue du piano depuis l’âge de 8 ans. A suivi une formation classique en conservatoire pendant 10 ans. Vivant dans une famille de musiciens, joue souvent des morceaux tziganes et Yiddish avec son frère et ses soeurs. A aussi pris des cours de trompette pendant 6 ans ce qui lui a permis de jouer dans différents orchestres : harmonique, symphonique, big band.

Danse

Apprend la salsa depuis 2 ans. Danse aussi la bachata et le chacha.

Expérience humanitaire

Mission humanitaire au Sénégal en Juillet 2008 : cours d’informatique à des instituteurs de Saint-Louis

Points forts pour le projet

Dynamisme, esprit d’initiative, goût de la découverte.

Rémi

Etudes

En 2ème année à Telecom ParisTech, grande école d’ingénieur en Télécommunication.

Expériences professionnelles
2008-2010 Lycée Lavoisier Paris

Interrogateur en mathématiques en classe de PCSI.

Juillet-Sept. 2009 – Thales Services, Cergy

Stage, création d’un cockpit virtuel d’hélicoptère.

Juillet-Sept. 2008 – Axa Tech, Bangalore, Inde

Stage, travail dans l’équipe qualité autour de la norme CMMI.

Juillet 2006 – Ozone, Paris

Chargé d’enquête téléphonique dans le cadre d’une étude d’urbanisme.

Langues

Français, Anglais, Espagnol et Allemand

Musique

A étudié le saxophone au conservatoire, puis la guitare basse. A joué dans une dizaine de formations différentes (classique, jazz, funk, rock). A récemment commencé l’harmonica pour l’emporter pendant le projet.
Passionné de techniques HiFi (participations à des salons pros, étude d’ampli/caisson), quelques expériences en MAO (enregistrement, édition, montage).

Danse

Apprend la salsa depuis 2 ans. Danse aussi le chacha. Intérêt pour le Flamenco, le ballet…

Expérience humanitaire

Colocation en Inde (Bangalore) avec de jeunes ingénieurs pendant 2 mois.

Points forts pour le projet

Soif de découvertes, expérience du voyage en autonomie.

Pourquoi ce projet ?

« Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage » écrivit Du Bellay pour exprimer son amour de la France. Pourtant pour apprécier une culture il faut pouvoir prendre du recul sur celle-ci, et la comparer à d’autres.

Partir autour du monde est depuis longtemps un rêve.

C’est d’abord un rêve de rencontres. Les gens rencontrés lors de nos voyages en Europe, et surtout lors de nos voyages, en Inde pour Rémi et au Sénégal pour Romane, nous ont beaucoup apporté. Pour Rémi ce sont les Indiens avec lesquels il était en colocation à Bangalore qui l’ont particulièrement touché et enrichi. Pour Romane c’est son expérience humanitaire dans une école de Saint-Louis au Sénégal qui lui a donné le goût des rencontres et du partage. Avoir des occasions de découvrir ces Hommes avec qui nous partageons tant de choses et qui sont pourtant si différents est hypnotisant et renvoie à cette Humanité décidemment bien diversifiée.

C’est aussi un rêve de découvertes puisque la France ( et l‘Europe ) ne contiennent qu’une petite partie de la bio-diversité et de la géo-diversité que l’on trouve dans le monde : le Mont-Blanc est un nain à côté de l’Himalaya, et il est plus facile de se perdre dans la forêt amazonienne que dans celle de Fontainebleau… encore que ! Enfin voyager un an c’est aussi une promesse d’expérience de vie vraiment différente de la vie étudiante.

La musique a toujours tenu une part importante dans nos vies. Tout au long de nos cours au conservatoire et de nos rencontres musicales avec d’autres musiciens se sont développés notre sensibilité et notre amour de la musique. Comme Nietzsche nous pensons que « sans la musique la vie serait une erreur ». Mais elle prend tout sons sens lorsqu’elle est partagée avec un public. La musique est un moyen de communiquer extraordinaire. Et c’est là que notre projet prend tout son sens. Aller à la rencontre des musiciens et danseurs de la rue est pour nous un moyen d’échanger et de partager avec des gens qui ont une autre culture et une autre langue.

Les spectacles vivants ont de tout temps tenu une place importante dans la société. Les artistes de rue, du poète antique au troubadour, ont traversé les époques. Au détour d’une promenade, d’une fête ils donnent l’occasion departage, de moments d’échange et de joie entre un artiste, un public et sa création.

En France, une véritable réflexion sur l’économie de la rue a déjà été menée. Par ailleurs de nombreusesmanifestations comme la fête de la musique ou le festival « Fest’Arts » de Libourne encouragent ce genre de créations. Aujourd’hui des organisations culturelles tentent de redonner à l’espace public sa place de lieu de vie et de rencontres.

Dans des pays où les politiques culturelles ne sont pas forcément une priorité, les spectacles de rue ont peut-être un caractère plus spontané. Le statut de ces artistes est peut-être alors très différent, dans leur rapport à la société, au public et à l’autorité. Notre voyage nous permettra d’étudier ces questions et de partager nos observations à notre retour.

L’objectif

Notre démarche

Aller dans des villes importantes comme les capitales, et aussi les petits villages de 23 pays où la musique a un rôle social important.

Y rencontrer des musiciens et danseurs de rue. Les observer, eux et leur environnement. Echanger avec eux.

Essayer de capter l’atmosphère et les talents des artistes populaires de rue par des photographies et surtout des enregistrements de sons.

Nos principes de base : spontanéité et respect. Ceci nécessite donc de prendre du temps dans chaque endroit visité. Nous n’utiliserons pour cela que des transports et hébergements locaux pour être au plus proche de la population et pour qu’il y ait le plus d’échanges possibles.

Nous assisterons à des fêtes majeures religieuses ou traditionnelles des pays que nous visiterons, et aussi à desmanifestations d’art de la rue plus spontanées et plus communes, comme des spectacles des musiciens et danseurs locaux.

Les questions que nous souhaitons aborder

Qui sont les artistes de rue ?

Nous nous demandons quels statuts ont les musiciens et les danseurs de rue dans les différents pays du monde. Par exemple en France, ces personnes ont des statuts assez divers, du professionnel à l’autodidacte. Certains jouent uniquement pour le plaisir d’investir un lieu public comme la rue alors que pour d’autres cette activité est avant tout une source de revenus. Mais qu’en est-il dans le monde ? Nous voudrions aussi savoir comment ils ont appris à jouer et s’ils viennent de certaines classes sociales en particulier.

Quels sont leurs rapports avec la population ?

Nous souhaitons surtout découvrir le type de liens que les musiciens et danseurs de rue entretiennent avec la population. Quels sont les échanges ? Quel genre d’interactions y a-t-il ? Si en France on imaginerait mal que des personnes du public se mettent à chanter ou danser, ceci est sûrement naturel ailleurs.

Quel rapport ont-ils avec l’autorité ?

Et qu’en est-il des autorités, tolèrent-elles ces activités, les encouragent-elles ou sont elles totalement indifférentes, voire hostiles?

Le partage de notre expérience

Un site internet

Le site internet a pour vocation de permettre de partager notre projet avant, après et tout au long de notre voyage. Les gens pourront donc suivre en direct nos expériences. Nous mettrons régulièrement en ligne les enregistrements et photos que nous aurons faits. Le site internet rendra aussi compte de nos préparatifs, de nos coups de coeurs durant le voyage mais aussi des interventions prévues à notre retour.

Des cartes de visite

Carte de visite La Rue Vibre !

Des cartes de visite seront données aux personnes que nous rencontrerons afin qu’elles gardent un souvenir de notre rencontre ainsi que nos coordonnées.

La version suivante a été créée pour la diffusion et la publicité de notre projet avant le départ. Une autre version en anglais (au recto) et espagnol (au verso) sera créée pour le voyage.

Des expositions image et son

Le résultat de notre étude prendra principalement deux formes.

D’une part nous mettrons en place des expositions dont les thèmes seront modulés selon les lieux d’exposition. Elles seront composées de tirages photos ( 20x30cm, contrecollage pas encore défini ) illustrant certaines parties de notre projet.

D’autre part nous effectuerons des interventions où nous partagerons nos expériences à travers des diapositives ( slides ), et surtout à travers la présentation d’un documentaire réalisé sur la base des photos et des enregistrements audio.

Nous comptons utiliser le logiciel Adobe Premiere Pro pour le montage ( avec lequel nous avons déjà monté plusieurs courts métrages ), le logiciel Adobe After Effect pour les effets spéciaux/transitions ( aussi déjà utilisé pour divers projets ), et le logiciel Ardour ( libre ) pour le montage et les traitements de la bande audio ( déjà utilisé pour l’enregistrement et l’édition d’une chanson ).

Le choix du tout-vidéo a été écarté volontairement. La vidéo a un caractère intrusif qu’il est difficile d’outrepasser. Nous réaliserons cependant des courtes séquences vidéos avec l’appareil photo.

Le déroulement

Notre mode de voyage

Notre thème implique un mode de voyage au plus proche des populations locales. Il est primordial pour nous de faire des rencontres, d’obtenir des témoignages, des conseils. Ceci nécessite donc d’utiliser, d’une part, des hébergements à bas prix de type guesthouse et d’autre part des moyens de transport tels que le bus et le train ( plutôt en 2ème ou 3ème classes ).

Le planning

Le planning est susceptible de changer. Si vous voulez nous rejoindre sur notre parcours contactez nous avant pour être sûr d’où nous sommes !

L’itinéraire

Vous pouvez cliquer sur les différentes parties de la carte pour voir les cartes détaillées de notre itinéraire.