Après 10h de bus depuis Turbo nous arrivons enfin à Medellin. Depuis quelques semaines des inondations terribles ont mis une grande partie du pays en état d’alerte. Nous constatons les dégâts en voyant les nombreux glissements de terrain, forçant notre bus à passer après les bulldozer.
Nous découvrons une ville très moderne et où les efforts d’urbanisme commencent à porter leurs fruits. La ville est traversée par les métros, qui n’a vraiment rien à envier aux parisiens. Spacieux, silencieux et nickel. Certaines choses sont universelles, et les gens entrent dans les trams avec la même hâte sans laisser sortir. Le personnel de l’information touristique est aussi d’une incroyable gentillesse et efficacité, tout comme les habitants et policiers qui nous renseignent volontiers à chaque fois que nous demandons notre chemin.
Medellin est aussi une ville très vivante. La place centrale (le Parque Berrio) fourmille de monde et de vendeurs ambulants vendants mangue fraîchement coupée (un délice !), minutes de téléphones et quincaillerie. Nous nous régalons aussi de diverses pâtisseries, notamment de buñuelos, des boules de beignet au fromage. Chose étrange pour nous, les colombiens sont particulièrement fans de pâtisseries sucrées fourrées de viande ou de fromage (sans idées préconçues, c’est en fait assez bon).
Si vous decidez un jour d’y faire un tour, nous vous recommandons deux musées : El Museo de Antioquia et El Museo de Arte Moderno. Le premier abrite une très belle collection de Botero, LE peintre colombien du 20ème siècle ainsi que des peintures d’artistes colombiens de toutes les époques et une collection d’oeuvres modernes et contemporaines parmi lesquelles nous retrouvons notamment un Picasso, un Rodin et un Max Ernst. Le second est situé dans une sorte d’ancien entrepôt. Nous avons pu y découvrir une exposition sur une artiste colombienne du 20ème assez géniale : Debora Arango. Nous avons été épatés par son style et son choix de sujets avant-gardistes, qui lui valus plusieurs expositions censurées et des ennuies avec l’Eglise.
Enfin, Medellin ne mérite pas sa réputation. Jamais nous ne nous sommes sentis en insécurité, mais plutôt bien accueillis par des gens sympathiques et très serviables.
Et cela même dans l’hôtel de passe ou nous avons atterrie sans le savoir (les boules quies sont faite pour ça)! Une couturière accepte même de laver nos affaires chez elle devant notre incapacité à trouver une laverie au kilo.
Merci pour ces jolies photos..mais,qui fait la loi à Medellin??!!(je n’ai pas pu me retenir!!)
Bizous de mum