Bienvenue à Bogota

Place centrale Bogota

Après une nuit de bus nous entrons dans Bogota, sous une pluie féroce qui declenche même les alarmes des voitures.

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Et déclenche la joie des vendeuses de parapluie ambulantes :

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Cette ville géante de 8 millions d’habitants (pour 40 millions de Colombiens en tout) s’étend du Nord au Sud, entourée de montagnes, perchée à 2600m d’altitude. Autant dire que les efforts physiques sont plus durs.
Fait intéressant, la richesse suit aussi l’axe Nord-Sud, plus on va vers le Nord, plus les quartiers sont riches.
Bogota a tout d’une grande capitale surpeuplée: centre culturel très interessant, zones industrielles, quartiers residentiels, zones branchées pleines de bar et boutiques de luxes, infrastructure de transports publics, et … des voleurs.
Nous avons le malheur de tomber sur eux et leur couteaux, et en quelques secondes nous perdons nos 2 appareils photos , à 8 heures du soir et 100m de notre hotel.
La situation n’est pas facilitée par la police, qui n’en a visiblement rien a faire et ira même jusqu’à nous mentir. Apparement nous étions dans le pire quartier, au pire moment, car l’avant Noël est une période dangereuse, et les récentes innondations ont grandement augmenté la pauvreté de certains habitants.

Nous changeons d’adresse et nous retrouvons donc dans une auberge de BackPackers (comprendre jeunes gens voyageant sac au dos, majoritairement anglophones (americains, anglais, australiens)), où nous rencontrons deux sympathiques Suisses Romans (partie francophone) : Sylvio et Malory. Puisque nous n’avons plus d’appareil, ce sont leurs photos que vous voyez.

Le 7 décembre au soir, tout Bogota s’allume car c’est la tradition des bougies: toutes les maisons et tous les commerces brulent des bougies devant leur porte. Le lendemain est férié, et donne lieu à la nuit des illuminations. Nous avons la bonne/mauvaise idée de faire un tour à vélo dans Bogota ce soir là. Bonne car les rues sont pleines de monde et illuminées de partout (jusqu’au kitch pour des yeux francais), et l’ambiance est à la fête avec vendeurs ambulants, feux d’artifices et musique. Mauvaise car les vélos ne sont pas fait pour traverser les foules, et foule il y a, car tous les grands axes sont bondés (comme une grosse manif Bastille Republique, mais avec toutes les avenues autant remplies)! En 4 heures, nous entrons même dans l’aréne de tauromachie, normalement fermée.

Vous pourriez comme nous être amenés à penser que les Colombiens ne sont pas sympathiques après un vol à la tire et une agression à main armée en 2 jour. Mais ce serait oublier l’immense majorité des colombiens qui sont adorables.
Comme Maria, une amie colombienne de notre ami norvégien, qui sans nous connaitre se plie en quatre pour nous faire nous sentir chez nous à Bogota, et nous invite à l’anniveraire de sa belle soeur dans un des lieux les plus étrange que nous ayons vu : Andres Carne de Res.

C’est un concept assez étrange de très bon restaurant sur 4 étages où passée une certaine heure les tables se déplacent et les gens dansent partout.
Vus les prix, la plupart viennent pour fêter un anniversaire, une équipe de musiciens et comédiens patrouillent pour mettre de l’ambiance:

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Deux musées sont aussi absolument à voir à Bogota :

  • le musée de l’or qui abrite une collection unique et incroyable d’oeuvres pré-hispaniques en or, ainsi qu’une reproduction de rites pré inca

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  • le musée Botero, où l’on peut découvrir une part importante de l’oeuvre de Botero (toutes ses oeuvres jouent sur les volumes) mais aussi une collection intéressante de peintures impresionistes (Monet, Pissaro etc.)

Bogota ne nous a pas porté chance mais nous ne lui en tenons pas rancune. C’est une ville fascinante où il y a beaucoup à découvrir !

2 commentaires pour “Bienvenue à Bogota”

  1. Ouf, votre aventure continue sans bobo ni rancune pour cette ville de Bogota qui a malgré tout su se montrer séduisante…
    Bravo pour les nouvelles photos : j’aime ! Et la musique aussi ! et le texte itou !
    Bref vous nous gâtez bien dans ce nouveau reportage.
    Bisous

  2. Pour encore renforcer l’idée de l’immense sympathie des Colombiens, hier, en rentrant en bus du Désert, le bus s’est fait arrêté par la police pour un contrôle de routine et nous avons dû tous descendre. En attendant, nous avons carrément sympathisé avec les 3 policiers qui surveillaient à l’extérieur!
    A part ça, votre blog est super et nous nous réjouissons de lire la suite de vos aventures depuis Popayan!
    Gros bisous à vous deux!

    Malory et Silvio

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