Beijing, l’ordre structuré de la capitale Chinoise

Quelle place forte occupe Pékin (Beijing) dans notre imaginaire collectif ! Le nom est plein de promesses de cultures millénaires, de raffinement impérial et de mots exotiques.
Evidemment ces choses là ne sautent pas aux yeux quand on sort du train à 3 h du matin pour se battre avec les chauffeurs de taxi opportunistes qui acceptent après une demi heure de nous faire payer seulement le double du prix de la course jusqu’à l’hôtel qui a perdu toute trace de notre réservation (car il faut réserver en Chine, triste !).

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Gare principale de Beijing, Chine

Passé ces quelques désagréments la ville se dévoile, en commençant par son quartier diplomatique, plein d’ambassades et de résidences gardées par des soldats marionnettes. Elle recellent des trésors difficilement accessibles, comme le visa Mongol.
Nous y découvrons aussi un restaurant extraordinaire (voir fin de l’article).

Dans la foule au palais d’été, Beijing, Chine

Comme il fait chaud et lourd ici à Pékin, nous décidons de nous inviter pour un après midi dans l’ancienne résidence d’été des empereurs Chinois : Le Palais D’Été.
Nous réalisons un peu tard que le mois d’Août est celui des vacances pour les Chinois. Ils sont devant tous les bâtiments pour la photo, sur la 100aine de pédalos qui envahissent le lacs, assis dans le parc avec leurs glaces … Admettons tout de même que les empereurs avaient bon goût et que leur résidence secondaire ne manque pas de charme.

Pont au palais d’été, Beijing, Chine

Pont aux 17 arches du palais d’été, Beijing, Chine

La même foule nous fait rebrousser chemin devant la cité interdite, rarement bâtiment aura été aussi mal nommé, jusqu’à 80 000 visiteurs par jour !

A l’entrée de la cité interdite, Beijing, Chine

Place Tian'Anmen, Beijing, Chine

Heureusement la démesure de la place Tian’Anmen et de sa porte la protègent de la foule. On n’a aucun mal à imaginer la centaine de milliers de Chinois qui vinrent acclamer Mao quand il proclama la République Populaire de Chine. Il est maintenant parti reposer dans son mausolée, mais son immense portrait trône toujours sur la place.

Yue Minjun in the Space Gallery, District 798, Beijing, Chine

Puisqu’il y a du monde partout, nous allons donc dans un quartier que nous pensions plus underground : une ancienne usine d’électronique reconvertie en galeries d’art moderne : district 798. Le concept est bon et se promener dans ce quartier entier tombé au mains d’artistes délirants est très sympa. Evidemment la foule est aussi ici, et les œuvres tournent souvent aux spectacle.

Au distric 798, Beijing, Chine

Attraction artistique dans le District 798, Beijing, Chine

Non pour apprécier Beijing, il vous faut des bons guides, comme Abdou et Grégoire, deux élèves de notre école partis étudier depuis plusieurs années en Chine à l’Université de Tsinghua.
Ils nous font visiter leur campus centenaire, plein de lacs charmants, de promenades et de magnifiques bâtiments. Evidemment les environs sont plein de petits restaurants bars sympas.

Xavier, un sympathique expat Français, prend la suite pour nous emmener dans le quartier des Hutong, les ruelles traditionnelles de Pékin avec leurs maisons familiales, qui cachent des barbecues, de nombreuses spécialités chinoises, et pleins d’expatriés de tous les pays venus pour passer une bonne soirée.

Avec Juanis et Eugenia, Beijing, Chine

A vrai dire leur environnement de prédilection serait plutôt SanLiTun, le quartier très branché de Pékin, avec ses bars à vin, Irish pub etc.

En définitive Pékin reste une étape obligatoire en Chine, car c’est probablement la ville qui donne le mieux la grandeur de ce pays, au sens propre et au sens figuré.

Un commentaire pour “Beijing, l’ordre structuré de la capitale Chinoise”

  1. Le portrait, juste sous la photo de la place Tien An’men, c’est bien celui de Mao que vous évoquez dans votre commentaire ? (lol)

    Quoiqu’il en soit, pour moi, la place Tien An’men, c’est pas vraiment l’acclamation de Mao qu’elle évoque, hélas.
    Question, à propos de ce reportage : aurait-il été possible, sans subir les ciseaux de la censure, d’évoquer la répression de juin 89 ?

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