La Rue Vibre !

C’est peut-être le monument le plus reconnaissable au monde. Pas besoin d’être un génie du crayon, en quelques traits tout le monde saura ce que vous avez voulu représenter. C’est surement pour cela qu’il est considéré comme une des 7 merveilles du monde, une forme si pure, si parfaite que l’on a du mal que ce soit l’oeuvre de simples mortels. Vous l’aurez deviné, je parle bien sûr du fameux et incroyable Taj Mahal !

Tant que l’on ne l’a pas vu “pour de vrai” on ne peut se rendre compte de la prouesse architecturale mais aussi artistique. Après avoir franchi la foule aux guichets, après avoir payé 30 fois plus cher que les Indiens, après avoir passé les portiques de sécurité et la fouille, on se retrouve finalement devant une immense porte de pierre rouge avec des inscriptions en arabe, le Taj Mahal étant encore hors de vue. On se demande alors finalement si on a bien fait de venir, de payer aussi cher pour une attraction touristique où il y autant de monde.

Puis on franchit la porte et alors se dresse devant nous la merveille. Il nous apparaît d’abord comme un mirage, dans la chaleur et la poussière ambiante. On distingue d’abord ses formes si familières et on se demande si ce n’est pas une apparition. Puis on traverse le parc, ignorant la foule car si envoûtés par le Taj. Puis on voit plus précisément ses formes, le blanc du marbre dont il est constitué. Quand on s’approche d’encore plus près on peut alors admirer les incrustations de pierres semi-precieuses qui dessinent de jolies guirlandes florales.
Rien à dire, la magie opère et on ne regrette pas le voyage !

C’est-à-dire que nous avons fait le trajet depuis Delhi dans la journée. Levés à 4h30 du matin, nous avons pris le train “Taj express” pour la ville d’Agra, soit 3h pour faire 140km… Cette fois-ci au moins nous avions des places assises !

La ville d’Agra est connue pour le Taj Mahal mais il y a aussi d’autres magnifiques monuments à voir comme le “Fort rouge”. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, cette immense construction a connu multiples améliorations depuis le XIème siècle. Ainsi il mêle style hindou et moghol.

Le Shah Jahan, le même qui a fait construire le Taj, avait fait détruire une partie pour construire tout un palais de pierre blanche (à croire que c’était sa couleur préférée !). On constate que de son époque la richesse se mesurait notamment par la présence de l’eau (pas étonnant dans une région aussi aride !). Ainsi de nombreux bassins jalonnent les cours et les différentes salles.

Et notre visite se termine de facon assez épique puisqu’une petite course en tuk-tuk nous amène au cimetière romano-catholique pour retrouver les traces de l’ancêtre Maharadja de Rémi . C’est que notre train de retour n’attend pas !