Jaipur, de la poussiere d’étoile à .. la tempête de poussière

Observatoire astronomique, Jaipur, Inde

Nous arrivons à Jaipur après avoir avalé beaucoup de poussière dans le bus. Nos narines en sont pleines, notre peau en est recouverte, nos poumons aussi. C’est que la conduite des chauffeurs de bus est de nature à soulever de la terre et le sable, contre sens, coups de volants, loi du klaxon, mieux vaut ne pas regarder la route en fait.

Jaipur est incontestablement une ville touristique et elle en souffre. Les hébergements sont chers et les chauffeurs de tuktuk encore plus exaspérants qu’ailleurs. C’est aussi la capitale des arnaques et nous avons probablement failli en être victimes.

Observatoire astronomique, cadran solaire, Jaipur, Inde

Mais heureusement de biens belles choses vous attendent à Jaipur, comme l’ensemble de bâtiments-instruments astronomiques (classé au patrimoine mondiale de l’Unesco) collectionnés et fait construire par un souverain fanatique et scientifique fou des étoiles.
Ces belles structures, toutes en courbes, pourraient être sorties de l’imagination d’un sculpteur contemporain.

Cadran solaire, Jantar Mantar, Jaipu, Inde

Elles ont en fait un but bien pratique, mesurer la position de différents astres, et même donner l’heure à 2 secondes près (uniquement de jour bien sûr !). Nous ne prétendrons pas avoir tout compris dans l’utilisation de ces instruments mais il est intéressant de remarquer que sans explications, nous n’aurions pas deviné que ces constructions étaient des instruments astronomiques. Peut-être que d’autres ruines d’autres civilisations avaient ces mêmes fonctions…
Devant l’observatoire un charmeur de serpent charme la foule (ou le contraire). Le pauvre se fait mordre fréquemment par son cobra, ce qui justifie a ses yeux de réclamer un prix incroyable pour se faire prendre en photo. Puisqu’il ne faut pas distribuer l’argent a nos yeux, les vôtres seront privés de l’image du filou-charmeur de serpent.
Heureusement, pas de règle pour les enregistreurs de sons!

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Vieille ville, Jaipur, Inde

Porte du City Palace, Jaipur, Inde

La vieille ville est surnommée “Pink City” (ville rose) car composée d’édifices de grès roses et les autres ayant été peints en rose en 1875 pour la venue du Prince de Galles. Une unité architecturale assez rare pour être soulignée.

Palais des vents, Jaipur, Inde

Nous visitons aussi le musée du turban. Nous autres pauvres Occidentaux grossiers, nous disons que certains indiens portent des turbans, cela va de soi. Mais nous passons à côté de la vraie profondeurs des turbans. Ces pièces de tissus qu’on enroule sur la tête (parfois longs de plusieurs dizaines de mètres) ont une signification bien particulières. Chaque village, chaque métiers, chaque classe, caste, chaque mois de l’année, chaque évènements de la vie (mariage, naissance…) se reflète différemment dans les turbans. Un expert pourra donc en se promenant dans les rues reconnaître un paysan venu à la ville, un cordonnier qui vient d’avoir un fils, un marchands qui est le plus riche de son village…

Lorsque la tempête de poussière qui s’est levée se dissipe, on voit une petite fille qui fait s’envoler les pigeons. Universelle, on se croirait à Venise, ou presque !

Petites filles jouent avec les pigeons, Jaipur, Inde

2 commentaires pour “Jaipur, de la poussiere d’étoile à .. la tempête de poussière”

  1. J’ai adoré Jaipur quand j’y suis allé ! Le palais des vents, les éléphants au fort rouge, l’observatoire …

  2. Bonjour c’est Grand-Père !
    Je reconnais bien les mêmes bâtiments astronomiques que sur la carte que j’ai reçue de Jaipur. Merci beaucoup !
    Je ne sais pas si la précision méridionale de nos cadrans solaires est aussi bonne mais ça marche bien aussi.
    Rémi a bien changé depuis que je ne l’ai vu, j’espère que tout se passe bien.
    Gros bisous à Rémi et à Romane qui connait bien ma région.

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