Phuket, la Thaïlande des agences de voyage

Dans les rues de Phuket town, Thaïlande

L’avion qui nous arrachés à la Malaisie ne mettra que quelques dizaines de minutes pour atteindre l’aéroport de Phuket en Thaïlande.
Pourquoi donc prendre l’avion au lieu du bus ou du train alors ? Parce qu’une entrée par les airs donne le droit de rester 15 jours de plus, ce qui est bien pratique !

Phuket, c’est une grande presque-île au sud de la Thaïlande, de la même superficie que Singapour.
Qu’attendre de la Thaïlande, et en particulier du mince bandeau de terre que forme le Sud, entre la mer d’Adaman et la mer de Chine, forcément paradisiaque, et réputé comme tel auprès des touristes du monde entier.

Et bien plutôt de bonnes surprises !
Nous nous attendions à devoir rejoindre le nord dès l’atterrissage, la queue entre les jambes, chassés par les prix et l’ambiance village-vacance.
Ce n’est pas le cas, et Phuket town est bien sympa avec sa vieille ville Sino-Portugaise, ses rues animées et pleines de stands et d’odeurs. On voit par-ci par là les anciennes maisons des négociants, les vieux temples Chinois …

Facade sino-portugaise de Phuket town, Thaïlande

La bonne surprise, c’est les Thaïs ! Même si les côtes de Phuket sont pleines de villages de vacance new age hors de prix, que les chauffeurs de taxis sont à l’affût (leur phrase de prédilection : “Where you go ?”) et proposent leurs trop coûteux services à tout va, les Thaïs sont incroyablement zens et souriants, et malgré le peu de mots que nous échangeons se mettent en quatre pour cuisiner, faire visiter, héberger …
(Bon Plan : NaNachart Mansion, 200Baht/nuit sdb privée, Montri Road, près de la Crystal GuestHouse).

PLage de Karong, Phuket, Thaïlande

Ici le tourisme est une affaire sérieuse, comme la prostitution d’après notre guide de voyage. L’île regorge d’européens en vacances, d’expat Français qui ont même leur propre journal. Tous vont en bord de mer dans les hôtels-restaurants-spas, pour profiter de la plage, sans se baigner. Entre deux de ces grands complexes immobiliers, on voit encore des locaux aller chercher les noix de cocos en haut des arbres, 10 m de grimpette à mains nues.
Evidemment nous n’avons pas trop vu ce Phuket là.

Le développement a du être fulgurant, les poteaux électriques croulent sous les fils (des centaines) qui grésillent nuit et jour. Pas de transports en commun à part quelques camionnettes reconverties en bus. Manque de volonté des autorités ?
Ne soyons pas trop durs, l’île a gravement souffert du tsunami de 2004, car elle est plate. De ces dommages on n’en voit trace, et heureusement que l’aquarium expose les dommages par une série de photo.

Bernard-lhermite geant, Phuket, Thaïlande

Aquarium de Phuket, Thaïlande

Singulier aquarium que celui de Phuket, car si l’on visite classiquement les salles, on peut aussi après passer dans les coulisses et voir les bassins de cultures ou grandissent les prochains poissons-stars, et surtout, on découvre de grands bassins pleins de jeunes tortues.
L’aquarium tient un programme de repeuplement, une nécessité vue la situation écologique actuelle que l’on sait.

En résumé, Phuket nous ne te tenons pas rigueur de ton côté village vacance, car hors de ces getthos pour étrangers, tu montres la belle âme du peupe Thaïlandais.

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