Dabong, un village le long du chemin de fer

Romane et Remi en rando à Dabong, Malaisie

Prendre le train pour rejoindre Dabong marque déjà une étrange coupure avec le Malaisie urbaine.
Les 15 années qui sont passées pour le train n’ont pas été tendres. Probablement moderne et classieu à l’origine, ses portes s’ouvrent maintenant quand le train tourne, et passer entre les wagons se fait en regardant les yeux dans les yeux les rails défiler.

Les maisons disparaissent pour laisser place aux champs puis à la forêt, assez luxuriante. Très régulièrement le train s’arrête pour déposer quelques écoliers le long des rails. Après 3 heures nous arrivons à Dabong, la grosse villes des environs : quelques rues et 2000 âmes !
Pas de chichi ici, les gens sont authentiques : un peu timides avec les étrangers qu’ils ne comprennent pas car ici l’anglais est plutot inexistant (par contraste, le Malaisien urbain parle souvent quelques mots), toujours accueillant, scrupuleusement honnêtes (alors qu’il serait si facile de faire des prix-pour-touristes).

Chez Din, Dabong, Malaisie

En 7 mois de voyage, c’est bien la première fois que notre hôte, Din, nous offre un petit déjeuner, et lave gracieusement nos affaires (il a même l’air un peu vexé quand je lui demande le prix) ! Il nous accompagne le jour du départ et aurait payé notre dernier repas, pris en attendant le train si nous l’avions laisser faire !
(Bon Plan : Rumah Rehat, le seul hébergement de la ville, 20RM/nuit pour une double spacieuse, confort rustique tel:0199606789)

Sur la route de Gua Ikan, Dabong, Malaisie

Gua Ikan, Malaisie

La ville respire la tranquillité, la région est cependant assez développée pour le tourisme des Malaisiens, sous la forme de camps de vacance :

  • Un à Gua Ikan, de grandes grottes naturelles, le bétonnage gâche un peu le plaisir tout de même.
  • Plus intéressantes, les chutes de Gunung Stong, où l’eau dévale sur pas moins de 7 immenses parois de roches successives, au milieu de la jungle. La randonnée jusqu’aux chutes du haut est assez fatigante, et vous vaudra surement l’équation 1 heure de marche = 1 L de sueur. Heureusement pouvoir se baigner sous la cascade naturelle à l’arrive compense largement tout ça.

Le tout au son des insectes de jungle bizarre, telles ces cigales qui vacarment à s’y méprendre comme une scie à metaux !

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Gunung stong, Dabong, Malaisie

Et durant les balades attention aux sangsues ! L’une d’elles a attaqué la jambe de Romane ! C’est petit mais ça s’accroche ces bêtes-là. Pas de panique, une bonne dose d’anti-moustique les empêche de vous embêter.
Leur mode de déplacement est assez curieux comme vous pouvez le voir sur cette vidéo.

Alors si vous passez quelques jours en Malaisie, oubliez les grandes villes touristiques et venez passer quelques jours à Dabong!

Un commentaire pour “Dabong, un village le long du chemin de fer”

  1. Entre cigales et sangsues,tu es fort radieuse ma Romane!!
    Dabong banania!!

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