Kota Bharu, la traditionelle

Marché de Kota Bharu, Malaisie

Nous faisons escale pour quelques temps à Kota Bharu, près de la frontière Thaïlandaise.
Ici aussi les Hommes ont grandi dans une culture bien particulière, du fait de la présence du puissant voisin, puis du sultanat qui continue jusqu’à présent à exister. Et donc Kota Bharu est une terre extrêmement musulmane.

Mais la culture est unique, puisque les passe-temps traditionnels sont les cerf-volants (en papier, magnifiquement décorés), les toupies dans les zones rurales (de plusieurs kilo), et par exemple le théâtre d’ombre de marionnettes.

Le marché est incroyable et nous fait rêver à ce qu’ont du être les Halles à Paris (en plus petit quand même !). Au rez-de-chaussée on trouve les marchands de légumes, poissons et poulets, au 1er étage les “épiciers” qui vendent toutes sortes de produits séchés (des poissons exemple) et au 2ème étage on trouve les vendeurs de tissus et vêtements. Les odeurs alternent des stands de nouritures aux détritus qui pourrisent parcourus par de furtifs rats.

Moins furtifs, la colonie d’oiseaux noirs qui niche partout en ville et fait un boucan de tous les diables.

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Poissons séchés, marché de Kota Bharu, Malaisie

Nous découvrons avec plaisir de nouvelles spécialités culinaires, comme la sèche séchée et passée au rouleau compresseur !

Une digression à notre avis significative : depuis plusieurs mois nous (Rémi) avons des soucis de chaussures de randonnée (éviter absolument les Chameleon Mid GTX de Merrel). Nous avons souvent eu recours à des artisans en Amérique Latine, et toutes les villes, même les plus petites, ont un cordonnier, un réparateur, tout un tas d’artisans aux boutiques pleines à craquer d’objets à réparer qui connaissent leur affaire, et sont largement sollicités par la population. Depuis Singapour, nous avons cherché en vain un cordonnier digne de ce nom, mais aussi à travers toute la Malaisie. Et le constat est sans appel, le peu qui exercent ce metier le font dans la rue, avec un statut plus proche de celui du chiffonier que de l’artisan. Les mentalités ne sont pas les mêmes ici, car ici c’est un peu l’atelier de l’Asie, et il est tellement plus facile de racheter plutot que de réparer.

Fin de la digression et retour à Kota Bharu, ville sans cordonnier donc !

Mention spéciale au musée de la guerre, extrêmement verbeux, mais qui nous parle aussi de la terrible construction forcée du chemin de fer de la mort “Death Railway” par les prisonniers de guerre sous la houlette des Japonais : celui-ci passe par le pont de la rivière Kwai (renommée Kwai pour prendre le nom du film, qui s’était trompé de nom !).

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