Buenos Aires, l’Europe à la sauce latine

San Telmo, Buenos Aires, Argentine

Ah, Buenos Aires! Le nom de cette ville évoquera immanquablement de bons souvenirs pour les touristes de passage comme pour les expats! Il faut bien dire que Buenos Aires est une ville extrêmement agréable à vivre. Le centre est grand, bien desservi par des bus et plusieurs lignes de métro.
Ça peut vous sembler futile, mais une belle ville où on ne peut pas se déplacer perd beaucoup intérêt. Mais surtout, Buenos Aires est remplie de gens agréables et chaleureux, argentins ou membres de la grande communauté d’étudiants étrangers.

Librairie, Buenos Aires, Argentine

Il flâne une ambiance tranquille, quasiment nostalgique de la période ou l’Argentine était une des grandes puissances mondiales, la belle époque des bâtiments art déco, du luxe, et de l’arrogance avec les pays voisins. On le sent bien le long du marché de San Telmo, une grande rue bordée de vendeurs d’artisanat et de musiciens, alors que les boutiques d’antiquaires proposent de biens belles pièce de jadis.

Au jardin botanique, Buenos Aires, Argentine

Et la ville a un rapport compliqué avec l’Europe. Il faut savoir que l’Argentine est une nation d’immigrés par excellence, une immigration assez tardive d’européens justement.
Dans ce contexte, l’état à tout fait pour construire une identité nationale, en iconisant les héros de la révolution, et en s’appropriant l’Antiquité et la période gothique, ce qu’on voit bien au cimetière de l’aristocratie (quartier de Recoleta).

Un très beau trois mats attend les visiteurs sur les quais de Buenos Aires. Il a fait plusieurs fois le tour du monde, formé des milliers d’élèves, et suivi toutes les évolution, en passant progressivement de la voile à la vapeur, jusqu’à l´essence!

De même, le musée Eva Perron permet de prendre la mesure de l’adoration qu’elle suscite. Vous ne la connaissez pas, elle a pourtant une vie de roman: née dans les quartiers pauvres, elle devient actrice star avant de quitter d’abandonner sa carrière pour se marier au Colonel Perron, future dirigeant du pays, auprès duquel elle jouera le rôle d’ambassadrice de charme, et surtout de programme sociale, puisqu’à travers sa fondation elle oeuvrera tellement que beaucoup de ses admirateurs demanderons à sa mort qu’elle soit canonisée.
Encore aujourd’hui les Argentins l’appellent “Evita” (familiarisation de Eva).

Mais heureusement la vie à Buenos Aires continue, la scène artistique va bien, et dispose de beaux bâtiments pour ses expositions, comme le palais de glace.

Et si c’était Ça finalement, le secret du charme de Buenos Aires : un mélange détonnant de moderne, de suranné, et de chaleur des habitants.

2 commentaires pour “Buenos Aires, l’Europe à la sauce latine”

  1. Coucou tous les 2 !

    Je ne vois pas bien le distributeur sur la photo de la semaine…..distributeur de quoi ?

    Bisous

    Lolo

  2. @Lolo : c’est un distributeur d’argent, désolée pour l’imprécision. Celui-ci est situé en plein milieu du terminal de bus de la capitale du Paraguay. Les vitres sont transparentes, tout le monde peut observer les opérations et surtout le montant de l’argent que tu retires. D’autant plus que les terminaux de bus ne sont pas des endroits où la sécurité règne… 🙂

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