De Popayán à l’Equateur

sud colombie

Pour passer de la Colombie à l’Equateur se fier à la distance pour calculer la durée du trajet risque de mettre vos nerfs à rude epreuve.
D’abord les paysages de montagne font décrire des courbes invraisemblables au route, faisant cracher les véhicules asmathiques dans les montées. Ensuite qui dit route de montagne dit éboulement fréquents:

Ce qui nous est arrivé entre Popayán et Ipiales, ville frontière entre la Colombie et l’Equateur. Tout le monde est descendu, et le bus a fini par passer sur le gros tas de terre qui bloquait la route.
Cela dit nous qualifierons l’évènement d’heureux tant les paysages sont grandioses, mélange de parcelles de culture traditionnelles (à plus de 3000m), d’à pic et de terre à pature.

Cathedrale Ipiales

Bien sûr en arrivant à Ipiales, petite ville frontière perchée sans grand intérêt (sauf peut-être sa cathédrale aux tons blancs et bleus joliment illuminée la nuit), voilà mal de tête à cause de l’altitude et nuit froides. Nous sommes quand même réchauffés par la rencontre de voyageurs allemands et norvégien!

D’Ipiales partent des colectivos: des minivan-taxi collectifs qui partent quand ils sont pleins. Prêtons nous à rêver, ils seraient parfaits à Paris! Ils arrivent à la frontière, ou l’on pourra joyeusement profiter de taux de change exorbitants et de duty free sentant bon l’alcool.

Fait bizarre, nous passons cette frontière (avec la Colombie tout de même) sans problème, fouille, ou même question indiscrète. Pas facile d’avoir des têtes d’anges.

frontiere Colombie Equateur

Comme souvent la frontière est matérialisée par un élément géographique fort : un grand pont de béton surplombant le lit d’un fleuve pas trop tranquille. Et oui ici contrairement à l’Afrique, les frontière européennes absurdes n’ont pas résistées au temps. D’autant que La Colombie et l’Equateur n’ont formées qu’un grand pays (avec le Vénézuela et le Panama), fruit du rêve d’une Amérique du Sud unie d’El Libertador: Simon Bolivar.

Un autre colectivo nous emmène ensuite à Tulcan, d’où les transports rayonnent vers tout le pays.

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